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DE MAZAS À JÉRUSALEM

poste. Rien. L’attente dura plusieurs jours.

Je contemplais mélancoliquement, à la porte des restaurants, les petits cochons de lait grillant en les plus réjouissantes poses et je me contentais de portions vagues dans les gargotes suburbaines.

L’ai-je connu, le brouet noir ?

En tout cas je me suis rappelé les philosophes qui jadis couchaient au parvis des temples : un soir je gagnais le Parthénon pour n’en redescendre qu’au matin.

Je dirai pour le bon renom de cet asile sans clientèle qu’en guise de soupe matinale on y jouit d’un régal unique : l’éveil de la campagne blonde frissonnant au pied de l’Hymette.