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LE GRAND TRIMARD

genres de propagande sont à propos : l’éclat ne serait pas nuisible.

Le peuple à peine décrassé de la superstition religieuse est poussé en troupeaux vers les duperies patriotiques. Peu d’hommes réfléchissent. Les dirigeants entretiennent jalousement cet état d’avachissement moral. Et de là cette terreur qu’inspirent ceux qui veulent jeter une pensée dans la cervelle des misérables.

On se dit qu’en passant nous pourrions bien ouvrir les yeux à quelque inconscient déshérité. On frémit à l’idée de la contagion…

Et les quarantaines sont dures…

C’est qu’il ne s’élimine plus, le virus de haine et de révolte — une fois qu’on l’a dans le sang.