Ensuite Coblenz et, sur l’escarpement du roc, la forteresse d’Ehrenbreitstein.
De là se déroulent jusqu’à Mayence les phases les plus pittoresques du fleuve : Ober Lahntein. Les falaises abruptes aux châteaux démantelés, ceux de St-Goar, la Souris vis-à-vis du Chat, avec des arbres poussant dans les crevasses des tourelles.
La vigne entre les rochers.
Les bourgs altiers sur des collines que couronne la demeure féodale, au bout d’un sentier sinueux. Le burg d’un gris fumée, parfois d’un ton clair et chaud de ruines romaines. Les terrains rouges de fougère, le cimetière blanc, les toits pointus du village, la vieille église mince et fière. Tout le moyen âge gothique ; une harmonie téméraire adéquate à la nature accidentée, parmi le frissonnement hautain des peupliers.
Et le Rhin plus rapide au ras des écueils.
À Mayence, sans cesse des troupes en corvée, des militaires en promenade.
Un bruit de sabres par les rues.