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LE GRAND TRIMARD

si proprettes sur les canaux de cette Venise un peu vulgaire.

Les musiciens me dirent bientôt qu’ils resteraient là quinze jours. C’était plus que je ne pouvais : bons souhaits, adieu ! poignées de mains.

Non loin, à son embouchure, le Rhin m’apportait ineffacé le reflet de ses vieux châteaux. Le même impérieux désir qui m’avait fait descendre un fleuve m’incitait à remonter l’autre. La Tamise, le Rhin ! n’est-ce pas comme le prolongement d’une grand’route tentatrice ?