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DE MAZAS À JÉRUSALEM

En vain fréquenterait-on les clubs internationaux, c’est décevant.

La solidarité de certains groupes révolutionnaires a l’ostentation de la charité ; elle demeure l’affligeant spectacle. Et de plus toutes les suspicions glissent, hargneuses, douchant le primesaut des élans. Les accusations se croisent. La dispute et l’invective l’emportent sur la discussion.

La méfiance règne.

Il faut rentrer dans sa chambre et se retrouver seul. Mais la chambrette sur la cour, au dernier étage d’une maison morne, est nostalgique.

On peut compter les exilés qui jouissent du home confortable.

Les autres traînent leurs pas inconsciemment acheminés vers les quartiers de White-Chapel, là-bas, derrière la Tour de Londres ; ils déambulent par les ruelles de misère, se rejettent dans les grandes artères aux heures où la foule grouillante sort des usines, sort des docks, et monte profonde comme un reflux où il ferait bon se noyer.