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POUR N’IMPORTE OÙ


J’ai dit : étrangers partout !

Oui, pas beaucoup moins à Paris que dans ce Londres où depuis trois mois je végète la villégiature du proscrit.

Ici, par exemple, on ne s’acclimate pas, même superficiellement. On ne vainc pas l’absolue réserve des indigènes, on ne pénètre en rien dans le milieu ambiant. Matériellement on se sent tenu à l’écart. L’isolement pèse dans la tristesse compacte des brouillards.