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la devanture d’une fabrique exploitée par un patron juif. Ils ont eu loisir, à coups de briques, de blesser une vieille cuisinière. Ce sont là lauriers d’office — laurier et thym, quatre épices.

Mais il est de solides gaillards qui, si le mouvement se propageait, rendraient visite à d’autres comptoirs sans souci de race ou de confession.

Qui donc affirmerait que la Prochaine, la vraie, celle des maigres diables, ne résultera pas tout à coup d’une étincelle antisémite ?

On ne fera pas la part du feu.


Voilà pourquoi, malgré tout, l’heure présente est bonne à vivre.

Nous ne craignons pas l’Aventure.

Sans plus être dupe des formules, nous savons où campe l’ennemi. N’importe quel fait social le redit d’ailleurs — et précise.

La condamnation de Zola, accueillie par des hourras et des hurlements de lyncheurs, a rappelé le touchant accord des gens d’église et de caserne.

Tous les faux nez, tous les faux frères, les bravaches et les jésuites, à défaut de généraux de brigade, acclament les brigades centrales…