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S’il intervient dans la bagarre, un bouton de sa capote ou de son dolman peut sauter à la face de son chef. Qu’il y songe ! en d’autres lieux c’est le conseil de guerre, une douzaine de balles dans la peau…

Peut-être ferait-il mieux de se borner à rectifier la position. C’est courtois. Cependant, puisque la question se pose et que nous ne sommes pas doctrinaires, nous entendons laisser à chacun le libre choix parmi les trois ou quatre solutions qui peuvent se présenter à l’esprit.

L’examen de ces solutions nous entraînerait même trop loin… ; j’ai hâte d’en venir au sens caché que je soupçonne l’Éclair d’avoir glissé dans sa question. Le journal étamajoriste fait de l’actualité symbolique : le supérieur assailli n’est autre que l’Armée elle-même.

Le malfaiteur, c’est le Magistrat.


Les Robes de la magistrature et les Culottes de l’armée s’entre-déchirent.

C’est indécent.

Mais c’est très drôle. Et instructif. Le faux ménage de la toque et du képi se lave la tête en public. Ah ! mes amis, quel schampoing. Tout à l’heure ils laveront leur linge, pas en famille : au lavoir. Et ce sera sur la grand’place qu’on lessivera le Drapeau.