Combien seront-ils, les seigneurs bien inspirés et conciliants, qui tendront à leurs clients besogneux ou désargentés le reçu du terme impayé ?
J’imagine qu’une petite campagne — campagne souriante et sceptique, forcerait assez facilement même les mauvaises volontés.
Prêchera-t-on cette croisade ?
Si l’alliance signifie quelque chose, c’est que les soldats du tsar sauvegarderont à l’occasion la fortune, la terre et les biens de messieurs nos propriétaires.
À ces derniers de faire quelques frais.
On leur demande une amnistie pour les locataires malchanceux — pour tous ceux-là qui n’ont que faire des rudes et vaillants cosaques.
Une amnistie générale.
Pas de vieilles gens jetés à la rue ! Alors que résonne l’écho des allégresses officielles — pas d’enfants conduits au Dépôt !…
C’est trop demander et, je l’avoue, je ne le demande pas sérieusement : il faut que les corvéables soient encore taillés à merci.
Avant que les gueux n’aient compris, d’autres larmes doivent couler sous le pont. Il doit aussi couler du sang…
Créez, créez des Vagabonds !