dres. Je décachetai la dépêche. Elle contenait ces lignes édifiantes :
« Lu la Patrie. Mauvaises nouvelles Belgique. Vous envoie dernier mandat. Suis dépouillé. Tout perdu. Que faire ? Attends avis de Londres. »
Je ne publierai pas le nom de l’expéditeur du télégramme, sans doute plus malheureux que coupable ; mais en revanche rien ne m’empêche de désigner formellement le « donneur d’avis » anglais qui semble, si étrangement, mêler à ses affaires, celles de la feuille de M. Millevoye.
Donc, je marque :
Et, comme un nom ne suffirait pas à prouver l’ignoble complot international, dont des Français sont appelés à devenir les malheureuses victimes, je préfère citer tout de suite une première liste des singulières officines avec lesquelles — il faut bien le dire, hélas — le journal Nationaliste français est en relations suivies :
Williams Levis, déjà salué.
Stern, 2, High street, Fulham Road, London.
Dickens, 40, Frith street, Londres W.
Williams Charley, 68, High st. Putney, Londres.
Laurens, 14, Greet Russel street, London.