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étrange, c’est la première réflexion qui me vient — ainsi qu’à mon distingué confrère M. Bossuet, des Oraisons.

Rochefort se meurt ! Rochefort est mort !

Que dis-je ? messieurs, c’est pis encore, car c’est la chute lamentable, l’irrémédiable effondrement d’une renommée qui semblait s’affirmer puissante, parmi les fleurs et les vivats, et qu’une bourrasque populaire va balayer vers les égouts. L’heure qui tinte sonne une faillite, et c’est un glas de banqueroute suspectée d’être frauduleuse.

C’est fini !

Et les socialistes enterrent civilement le Vieux. Il y a quelque chose de poignant à lire ces ordres du jour, émanant de tous les points de la France ; par lesquels des ouvriers, des prolétaires, les anciens tenants de Rochefort, l’exécutent méthodiquement, chacun son tour, sans hâte…

On entend les pelletées de terre.


Et l’on songe, sans transition, à cette noble famille éprouvée, à cette jeune branche des Vervoort qui donna, au grand pamphlétaire, la nuit et le Jour — et qui lui donna peut-être aussi, bénévolement, le coup du lapin.

En effet, on parle de lapereaux, de rivalité, de jalousie… Je ne sais si je lis entre les lignes.