Rochefort se meurt !
Rochefort est mort !
POUR UNE COURONNE
C’est fini… Ô vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leurs destinées ! L’eût-il cru il y a dix mois ? Et vous, messieurs, eussiez-vous pensé, tandis qu’à son retour d’exil une foule délirante l’acclamait, eussiez-vous pensé que si tôt, une clameur s’élèverait du faubourg pour insulter et pour maudire ? Rochefort, n’était-ce pas assez que l’Angleterre (jockeys et marchands de tableaux) pleurât votre absence, sans en être encore réduite à pleurer votre mort ? Et la France, qui vous revit avec tant de joie, n’avait-elle plus d’autres pompes et d’autres triomphes pour vous, au retour de ce voyage fameux, d’où vous aviez rapporté tant de gloire… et de si belles collections ? « Vanité des vanités, et tout est vanité. » C’est la seule parole qui me reste, dans un accident si