Au peuple du bas de laine, petite épargne, petite espérance, petits commerçants rapaces, lourd populo domestiqué, il faut Parlement médiocre qui monnoie et qui synthétise toute la vilenie nationale.
Votez, électeurs ! Votez ! Le Parlement émane de vous. Une chose est parce qu’elle doit être, parce qu’elle ne peut pas être autrement. Faites la Chambre à votre image. Le chien retourne à son vomissement — retournez à vos députés…
Finissons-en. Votez pour eux. Votez pour moi.
Je suis la Bête qu’il faudrait à la Belle Démocratie.
Votez tous pour l’Âne blanc Nul, dont les ruades sont plus françaises que les braiements patriotards.
Les rigolos, les faux bonshommes, le jeune parti de la vieille-garde : Vervoort, Millevoye, Drumont, Thiébaud, fleurs de fumier électoral, pousseront mieux sous mon crottin.
Votez pour eux, votez pour moi !