d’Apaches, de Sioux, races éteintes, anéanties sous le fusil des anglo-saxons. On apaiserait, dans sa pirogue, sur les grands lacs, l’ombre du dernier des Mohicans.
L’Amérique fit donc à l’Espagne ce qu’en style diplomatique on nomme des représentations.
En style vulgaire on écrirait : l’Amérique joua la comédie.
Survint l’incident du Maine qui mit une étincelle aux poudres.
Cuba n’est plus dans la bagarre qu’une proie que deux peuples se disputent.
Les États-Unis avaient un moyen bien simple de démontrer, dès l’abord, la pureté de leurs intentions :
Spontanément, reconnaître Cuba libre.
Ils y ont pensé un peu tard. Le Sénat dit : oui. La Chambre ergote. Le Congrès cherche une formule. Les journaux ajoutent que d’ailleurs il s’agit, avant toute chose, de pacifier vigoureusement.
Ils parlent de la nécessité d’un gouvernement stable qui assurerait le « trafic »… On sent l’âpreté du mot : douanes, octrois et redevances.
Les philanthropes sous-entendent que, — seuls