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III.

Hystologie des Drosera.



Au commencement du mois d’octobre 1872, époque où la sensibilité des Drosera commençait à diminuer, me voyant obligé d’interrompre mes expériences, je consacrai quelques jours à une étude hystologique de ces plantes. J’avais surtout en vue de rechercher par quel procédé s’exécutaient les mouvements des Drosera, et je portai en conséquence toute mon attention sur les cils.

Les cils sont composés de longues cellules juxtaposées Par leurs extrémités et formant ainsi des vaisseaux cloisonnés. Ce sont ces vaisseaux qui, réunis en faisceaux, constituent le cil proprement dit. À la circonférence de base des cils on compte jusqu’à 16 cellules ; à l’extrémité supérieure, beaucoup plus déliée, on en trouve rarement plus de six, deux antérieures, deux postérieures et deux latérales. Les extrémités supérieures de ces dernières cellules sont un peu élargies, soudées ensemble, et forment un petit disque sur lequel la glande est implantée. Cette glande, dont la forme rappelle