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compresse, plus grandes et plus énergiques que celles que j’avais employées jusqu’alors, et, dans le but de rendre ces appareils plus solides, je les introduisis dans des sachets de peau de veau. À ma grande surprise, ces appareils ne produisirent aucun effet appréciable sur les malades ; c’était le premier insuccès que j’eusse eu à enregistrer. J’examinai alors mes nouvelles piles avec une attention scrupuleuse, et je ne tardai pas à m’apercevoir qu’elles fonctionnaient très bien en dehors des sachets, mais que, dès qu’on les enfermait dans ces derniers, il devenait impossible de percevoir un dégagement d’atonicité. La peau de veau en elle-même est très-bonne conductrice de l’atonicité, mais celle dont je m’étais servi pour confectionner mes sachets était très-grasse et avait été corroyée à l’excès avec de l’huile de baleine ; or, l’huile de baleine est mauvaise conductrice de l’atonicité ainsi que d’un autre agent physique que je décrirai plus loin, et l’une des principales destinations de cette matière grasse, que l’on trouve sous la peau de tous les cétacés et de beaucoup de poissons de mer[1]. paraît être de retenir dans l’animal les différents agents physiques nécessaires à la vie et d’empêcher leur trop grande diffusion dans l’eau. Le spermaceti et la stéarine sont également mauvais conducteurs de l’atonicité.

Mulhouse, 1867.

Ma première publication n’avait guère de valeur en dehors de ce qui y était relatif aux fièvres ; peu de personnes s’y intéressèrent, et je me hâtai de la retirer. Je poursuivis mes recherches avec persévérance, et, pen-

  1. Note de Wikisource : Il manque des mots dans la phrase.