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VI

MARC



À M. A. Lebras, professeur de philosophie.


Lorsqu'il arriva au régiment, il commença, comme tout le monde, par s'abandonner à une tristesse inquiète.

Ce qu'il laissait derrière lui n’était pourtant pas bien gai.

Il arrivait de Lyon, la cité des brouillards, qu’enlacent comme deux énormes tentacules de poulpe la Saône endormie dans ses eaux verdâtres, le Rhône échevelé, déjà fangeux et fougueux. Là, il avait souffert jusqu’au moment du départ; aussi loin qu'il pouvait regar-