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LE BOUTE-CHARGE

qui s’éveille et se met aux fenêtres. Nous voici en rase campagne. Le régiment se disloque ; chaque capitaine-commandant suivra une route particulière.

Bientôt, l’escadron prend le trot sous les premières caresses du soleil levant ; les hauts clochers s’enfoncent et disparaissent à l’horizon.

Il y a deux actes bien distincts l’un de l’autre dans la grande pièce militaire intitulée : Grandes manœuvres.

La route et les évolutions.

La route, divisée en étapes régulières, est de beaucoup l’opération la plus importante pour le dragon. Arrivé au camp, dans l’impossibilité où il se trouve de juger l’ensemble de la tactique, il se contente d’exécuter sur une plus vaste échelle des exercices qu’il connait déjà. — Pelotons à droite ou à gauche… au trot ou au galop… en colonne ou en bataille… — Tout cela intéresse surtout les officiers supérieurs et généraux qui, sur l’immense damier des