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note ſuivante qui répond à la l. 18. Thomas Hyde, diſent les Auteurs Anglois de l’Hiſtoire Univerſelle, propofed tothe World the publishing a corrcH edition of it with a latine tranjlation ; hut meeting with no encouragement to undertake fo Laborious and expenfive a Work, the World has ben deprived of the fight of this great curiofiti. Univerf. Hiſtory. vol. 2. p. 216. — p. 497. l. 33, une virg. après éditeur p. 502. Faifant la revue de mes papiers tandis qu’on imprimoit la Table des Matieres, j’y ai trouvé une note écrite quinze jours apres mon arrivee à Paris, & que je crois devoir placer ici : elle a rapport a la l. 20.

« M. le Comte de Maurepas & M. le Comte de Cay las me dirent, il y a quelques jours, qu’ils croyoient que M. l’Abbé Sevin avoit apporté de Conftantinople un manufcrit de Zoroaftre. Avant mon départ pour l’Inde, perfonne ne m’avoit parlé de ce manufcrit. Les Anglois à Londres ni à Oxford ne m’en ont pas touché le mot : Voici ce que j’ai fait pour m’affurer du fait.

D’abord, j’ai parcouru avec M. Bejot, Garde des Manufcr’us de la Biblio53 the.que du Roi, le Catalogue imprimi des Manufcrits Perfans } Indiens & Arabes, qui traitent de la Thiologie. Je ny ai rien trouve en ancien Perfan, ni qui ait pour premier objet la Religion de Zoroafire. M. de Bo/e } dans la Relation du Voyage Littiraire de M. I’Abbe Sevin, parlant des Manufcrits apportes parcel Acadimicien {Mem. de I’Acad, des Bell. Lett. T. VII. Hifioire, p. 342) } releve beaucoup un ouvrage traduit i vers le iz e. fiecle, par Eboul, Pricepteur du Roi de Perfe 3 & qui traite du Magifme profeffe par les Perfes avant la naiffance de Zoroafire. J’ai encore examine dans le me’me Catalogue tous les articles d’Aboul ; il ne s’en trouve aucun qui riponde au Manufcrit apparte par M. I’Abbe Sevin. Ok efi done ce manufcrit ? & quand il exifieroit, ne pourroit paffer pour un ouvrage de Zoroafire.

Pour ne laijfer aucun doute fur ce fujet, de I’avis de MM. Caperonnier & Bejot, j’ai prii M. Lcfevre, Secretaire de la Bibliotheque du Roi, de me communiquer les Catalogues manufcrits de M. l’Abbé Sevin. Il a eu pour moi cette complaifance, & m’a obligeamment permis de prendre leBure des lettres que MM. Sevin & Fourmont ont icrites de Conftantinople a M. le Comte de Maurepas, Mini fire d’État, &’a M. I’. Abbe Bignon. J’ai encore parcouru les Catalogues de MM. Icard & de Maillet, & quelques hats de livres envoy is par M. le Marquis de Villeneuve > Ambajfadeur de France a la Porte. Je n ai vu dans ces papiers aucune trace de Manufcrits de Zoroafire. À la fin d’une lifie de Livres achetis en Perfe & a Baffora, & envoy is par M. Otter, j’ai vu un in-folio & deux in-quarlo Sabiens. Ce que j’avance efi certain & peat fe verifier par les pieces originates qui fe trouvent au Secretariat de la Bibliotheque. M. Otter n’a pas apporti d’autres manufcrits en langucs inconnues ; il ne peut pas par confiquent avoir commence la traduction d’un manufcrit de Zoroafire, n’y ayant alors en France aucun Livre de ce genre : & mime, s’il avoit iti en itat de traduire les Manufcrits Sabiens, qu’il avoit envoy is par les vaiffeaux de la Compagnie des Indes, il en auroit au mains donni la notice, ce qu’il n’a pas fait. Il eft je crois prouvé que MM. Sevin & Otter n’ont ni apporti, ni connu. les ouvrages de Zoroafire. Ce 29 Mars 1762. »

Le manufcrit d’Eboul, apporti par l’Abbe Sevin, eft vrai-femblablement l’Anwar Sokely, dont onpeutvoirla Notice dans d’Herbelot, Bibliot. Orient. p. 118, 4.^6.

Peut-être encore efi-cet article Paz end de la Bibliotheque Orientale de d’Herbelot, qui a fait croire que la Bibliotheque du Roi poffidoit un Manufcrit de Zoroafire. Void ce que port e la fin de cet article (p. 701.) « On ne trouve que tres-difpcilement des exemplaires des anciens Livres des Mages ( le Zend, le Pa^end, <S’le Vefia), parce qu’il y en a peu, & que les Ghebres les gardent tres-foigneufement entre eux, ne les communiquent point aux Etrangers. lis font ecrits en vieux Perfan, & on n’a vu jufqu’a prifent en Europe qu’un Dic-