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partout que moqueries et persécutions. Beaucoup d’entre eux vivent encore et voient maintenant avec joie le fruit de leurs travaux. Mais hélas, beaucoup de nos champions ne vivent plus. Dix huit ans sont un long espace de temps et, dans ce long espace, la mort nous a ravi un grand nombre de nos ardents compagnons d’armes. Citer tous les noms serait à présent une affaire impossible ; je n’en nommerai donc que quelques-uns. Léopold Einstein (applaudissements), le premier propagateur énergique de notre affaire, nous a quittés le plus tôt ; sa mort fut un grand coup pour elle d’une façon générale et spécialement pour son extension en Allemagne. Puis la mort nous enleva Joseph Wasniewski (applaudissements), l’apôtre sympathique et aimé de tous, de notre cause en Pologne. Et, il y a quelques années, la mort frappa un homme à qui l’Espéranto doit beaucoup, énormément, et sans lequel peut-être