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l’hospitalité à notre Congrès. Je remercie aussi cordialement les personnes et les institutions de Paris, qui, à mon passage dans cette glorieuse cité, ont exprimé sous mon adresse leur sympathie pour la cause de l’Espéranto, notamment M. le Ministre de l’Instruction publique, la municipalité de Paris, la Ligue française de l’enseignement et beaucoup d’éminents savants (applaudissements).

« Aujourd’hui est pour nous un jour sacré. Notre réunion est modeste ; le monde extérieur n’entendra pas beaucoup parler de nous, et les paroles qui seront prononcées dans notre réunion ne voleront pas télégraphiquement à toutes les villes et à tous les villages de la terre ; nous ne sommes pas des chefs d’État, ni des ministres réunis pour changer la carte politique du monde ;