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couche est un lit de verdure.

17 Les solives de nos maisons sont de cèdre, nos lambris sont de cyprès.



1 Je suis le narcisse de Saron, la rose des vallées.

2 Comme une rose parmi les épines, telle est mon amie parmi les jeunes filles.

3 Comme un pommier parmi les arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes gens ; j’ai brûlé du désir de m’asseoir sous son ombrage, et son fruit est doux à mon palais.

4 Il m’a conduite dans le cellier, et sa bannière qu’il a étendue sur moi, c’est l’amour.

5 Réconfortez-moi par des gâteaux de raisin, restaurez-moi avec des pommes, car je suis dolente d’amour.

6 Son bras gauche soutient ma tête et sa droite me tient enlacée.

7 Je vous en conjure, ô filles de Jérusalem, par les biches et les gazelles des champs : n’éveillez pas, ne provoquez pas l’amour, avant qu’il le veuille.

8 C’est la voix de mon bien-aimé ! Le voici qui vient, franchissant les montagnes, bondissant sur les collines.

9 Mon bien-aimé est pareil au chevreuil ou au faon des biches. Le voici qui se tient derrière notre muraille, qui regarde par les fenêtres, qui observe par le treillis !

10 Mon bien-aimé élève la voix et dit : " Debout, mon amie, ma toute belle, et viens-t’en !

11 Car voilà l’hiver qui est passé, la saison des pluies est finie, elle a cédé la place.

12 Les fleurs se montrent sur la terre, le temps des chansons est venu, la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.

13 Le figuier embaume par ses jeunes pousses, les vignes en fleurs répandent leur parfum : debout, mon amie, ma toute belle et viens-t’en !"

14 Ma colombe, nichée dans les fentes du rocher, cachée dans les pentes abruptes, laisse-moi voir ton visage, entendre ta voix, car ta voix est suave et ton visage gracieux.

15 Attrapez-nous des renards, ces petits renards qui dévastent les vignes, alors que ces vignes sont en fleurs.

16 Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à mon bien-aimé, qui conduit son troupeau parmi les roses.

17 Avant que fraîchisse le jour, que s’effacent les ombres, rebrousse chemin, et sois pareil, mon bien-aimé, au chevreuil ou au faon des biches sur les montagnes déchiquetées.



1 Sur ma couche nocturne, je cherchai celui dont mon âme est éprise : je le cherchai mais ne le trouvai point.

2 Je résolus donc de me lever, de parcourir la ville rues et places pour chercher celui dont mon âme est éprise ; je l’ai cherché et ne l’ai pas trouvé.

3 Les gardes qui font des rondes dans la ville m’ont rencontrée : "