Page:Zaccone - Éric le mendiant - Un clan breton, 1853 .djvu/71

Cette page a été validée par deux contributeurs.
72
ÉRIC LE MENDIANT.

Ainsi absorbé par les souvenirs du passé, Octave n’entendait pas la voix de Marguerite, qui, grâce au calme de la soirée, semblait flotter dans l’air comme une ravissante harmonie.

Elle chantait une de ces légendes bretonnes qui sont si profondément imprégnées de la mélancolie du pays et de ses habitants, et sa voix était émue, en racontant des malheurs dont elle semblait comprendre toute l’amertume.

C’était l’héritière de Keroulay.