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WÈR
WEY
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Wèrīche, voir Wèrīhhe.

Wèrieu [węryœ̨ M, I], v. intr. — Se dit de la vache qui désire le taureau. Voir Wèreler.

Wḗriḗre [wēryēr M], s. f. — Vitrail d’église.

Wèrīhhe [węrīχ.. M, N], n. pr. — Varize, vill. de l’arr. de Boulay.

Wḗrion [wēryõ M, I, P, N], s. m. — Petit verre à boire. Voir Wḗriat.

Wḗriot, voir Wḗriat.

Wèrioūle [węryūl M], n. pr. — Petite rivière qui prend sa source à Retonféy, arr. de Metz.

Wèrir [węrīr Gorze], v. tr. — Guérir.

Wèrloup [węrlu M, I], s. m. — Loup-garou, diable ; mâtin ! (espèce de juron). Ah, ~, qu’i fāt freūd aujdu !, Ah ! d ! qu’il fait froid aujourd’hui ! I droūle de ~, un drôle d’homme, un vilain sire.

Wèrmelu [węrmȩlü M, I, P, N], s. m. — Échenilloir.

Wèrnād, voir Wḗnād.

Wèrnanvèle [węrnãvęl P], n. pr. — Vernéville, vill. de l’arr. de Metz. Voir Wḕⁱnḗvèle.

Wèrpoye [węrpǫy M, I, P], s. m. — Sobriquet des habitants de Woippy prés Metz.

Wès [ gén.], s. m. — Voix. Voir Vwès.

Wḗse [wēs.. M, I, P, N], s. m. — Prairie basse.

Wèsîn [węzĩ.. gén.], s. m. — Voisin. ~ è ~, v. à v. (l’un à côté de l’autre).

Wèsinḗje [węzinēs̆.. gén.], s. m. — Voisinage.

Wète [węt gén. (wat F)], adj. — Sale, malpropre ; gâté ; crotté ; mouillé. ~ fome, sage-femme. ~ talpé, servante malpropre. Lè pus ~ don tropé mat l’ tams au bé, la plus s. du troupeau met le temps au beau. Se dit d’une femme malpropre qui fait la lessive quand le temps se met au beau.

Wèté [wętēⁱ M, I, P, N], s. m. — Gâteau que l’on fait dans toutes les occasions où l’on veut faire fête à qqn. ou célébrer qqch. Cassez des œufs sur de la farine fine, ajoutez du beurre et un peu de lait chauffé, de la levure et du sucre. Travaillez cette pâte jusqu’à ce qu’elle devienne plus ferme que la pâte de pain. Laissez-la en repos en la couvrant jusqu’à ce qu’elle soit bien levée. Vous partagez la pâte en trois morceaux que vous roulez en boudins ; vous en faites une tresse à laquelle vous donnez une forme circulaire, en unissant les extrémités ; dorez au jaune d’œuf et mettez au four aussitôt. À Pâques, le gâteau se fait généralement plus petit. On en place un devant chaque convive.

Wètène, Wètènerḕye, voir Wèteune, Wèteunerḕye.

Wèteune [wętœ̨n M, S, wętęn I, P, watęn-watin F], s. f. — Saleté, immondice, ordure ; vilenie, chose de peu de valeur. Se dit aussi d’une femme malpropre.

Wèteuner [węt(œ̨)nēⁱ.. M, I, P, N, watriyi F], v. tr. — Salir, souiller. Voir Hhoūyi.

Wèteunerḕye [wętœ̨nrę̄y M, wętęnrę̄y I, P, N], s. f. — 1o Saleté. 2o Mauvais tour. I m’è fāt lè ~ lè, il m’a joué ce mauvais tour.

Wètūre [wętǖr.. M, I, P, N, S], s. f. — Voiture.

Weuche, Weuhhe [wœ̨s̆-wœ̨χ M, wœ̨χ-wiχ-wǫχ N, wiχ V], s. m. — Gui. Èmḗr come ~, amer comme du g.

Wèy [węy gén. (way-węy S)], part. affirmative — Oui. Cette forme marque le respect. Voir Ay.

Wèyaji, Wèyajier [węyaji F, węyajye V], v. intr. — Voyager. Voir Vayèjeu.