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le bien n’est bien qu’autant qu’on sait en faire usage. An sḗvent beun’ ou c’ qu’an sont, mās an n’ sḗvent meu ou ç’ qu’an vont, on sait bien où l’on est, mais on ne sait pas où l’on va. 2o  Pouvoir. Je n’ lo sèreūs sofri, je ne le pourrais (peux) souffrir.

Sawgnād [sawñǟ-sǫwñǟ M, N], s. m. — Mauvais ouvrier.

Sawgneu [sawñœ̨-sǫwñœ̨ M, sǫwñę I, P], v. intr. — 1o  Faire mal un travail quelconque, l’exécuter avec négligence et trop vite, le gâcher. 2o  Toucher à tout.

Sawgnon, voir Savgnon.

Sawo, voir Sawer.

Sawrous [sawru-sǫwru M, N, sǫwru.. I, P, sawru S, sǫvru V], adj. — Savoureux.

Sawyi [sawyi M], n. pr. — Sally, vill. de l’arr. de Metz.

Sayād [sayǟ.. S], s. m. — Moucheron ; éphémère.

Sayate [sayat M, N, S, sǫyǫt I, P, F, V], s. f. — 1o  Petit seau. 2o  Petit seau en bois, sans anse, muni d’un manche, dont on sert dans la cuisine F.

Sayate [sayat M, N, S, sǫyǫt I, P, F, V], s. f. — 1o  Petit scie. 2o  Faucille dentelée V.

Saye [say M, N, S, sǫy I, P, F, sōy V], s. f. — Scie.

Saye [say M, N], s. f. — Cépée, bois venant de taillis.

Saye [say M, N, S, sǫy I, P, F, sāy-sāᵒy S, sōy V], s. f. — Seille, seau en bois.

Sāye, voir Saye.

Sāye [sāy V], s. f. — Soie de porc. Voir Seūye.

Sayè [sayę.. S], s. m. — Seau en bois. Voir Sèyé.

Sayḗje [sayēs̆ M, N, S, sǫyēs̆.. I, P, F, V], s. m. — Sciage.

Sayeu [sayœ̨.. M, N, S, sǫyę.. I, P, F, V], v. tr. — 1o  Scier. 2o  Faucher. Voir Sḗyi.

Sayerḕye [sayrę̄y M, N, sǫyrę̄y I, P, sǫyrī F], s. f. — Scierie. Voir Sḗye.

Sayḗye [sayēy S], s. f. — Fauchée.

Sayon [sayõ M], s. m. — Sorte de blouse.

Sayon [sayõ S], s. m. — Petit seau. Voir Sèyon.

Sayou [sayu M, N, S, sǫyu.. I, P, sǫyœ̄r-sǫyǫw F, sǫyu-sǫyēr V (sayta Landroff)], s. m. — 1o  Scieur. 2o  Faucheur.

Saytat, voir Sayou.

Sayton [saytõ S], s. m. — Orvet.

Sayton [saytõ S], s. m. — Instrument qu’on introduit dans la bouche des chevaux pour les mater Pontoy.

Sayūre [sayǖr.. M, N, S, sǫyǖr I, P, F], s. f. — Sciure de bois.

Sāze [sās V], adj. num. — Seize. Voir Sōze.

Sāzīme [sāzīm S], adj. num. ord. — Seizième. Voir Sōzieume.

Se [sȩ M, I, P, N], adj. — Ne se traduit pas en français ; c’est une sorte de renforcement de la conjonction et. Èt s’ bèye au pḗre tot pyin d’ècus po d’ lè poussate, et donne au père tout plein d’écus pour de la salade. Èt s’ pāle de conquète èt s’ sauve èt s’ nos monteur lo Q, come eune chète qu’at fwètāye, èt s’ maudit lè foūrtune, et parle de conquête et se sauve et nous montre le c…, comme un chat qui est fouetté, et maudit. E. M., 1819.

Se [sȩ M, N], adv. — Si ; aussi ; tellement. ~ groūs, tellement gros. Voir Si.

Se, voir Si.

Sé [se V], interj. — Cri pour faire avancer les bœufs.

Sé [sēⁱ.. M, I, P, I, saⁱ F, sēⁱ-sœ̨ N, sā-sę.. S, sā V], s. m. — Sel. Mats li i grin d’ ~ d’zos lè quāwe, mets lui un grain de s. dessous la queue. Se dit, par plaisanterie, quand il s’agit d’attraper une bête qui se