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Se dit du combustible qui commence à brûler.

Ampḗne, voir Ampeugne.

Amperoū(r) [ãprū(r) M, I, P, N, ãprœ̄r S, ãprēr V], s. m. — Empereur.

Ampeser [ãpęzēi.. M, I, P, N, S, ẽpezę V], v. tr. — Empeser. On-n-impésōr lés-égosses dés léts qu’ont dés rimpiémes ovon di pèré, pou t’ni lés piémes. On empesait les taies d’oreiller qui ont des « remplumes » avec de l’empois, pour tenir les plumes V.

Ampèter [ãpętēi M], v. tr. — Mêler. Lés cātes sont ampètāyes, les cartes sont mêlées.

Ampèteurieu [ãpętœ̨ryœ̨.. M, I, P, N, apatriyi F, ãpętri-ãpętriyi S, ẽpętriye, -yœ V], v. tr. — Entraver ; enrouler, au pâturage, une corde autour de la jambe du cheval pour l’empêcher de s’éloigner. Voir Èpètriyeu.

Ampètri, Ampètriyi, voir Ampèteurieu.

Ampeugne [ãpœ̨ñ M, ãpęñ I, P, ãpœ̨ñ-ãpęñ N, ãpēn V], s. f. — Peau. ~ don cul, peau du c. (fond de culotte). ’L è lè gueūle d’~, il a la langue bien pendue.

Ampeunāhi [ãpœ̨nǟγi.. S], adj. — Se dit d’un champ qui est plein de mauvaises herbes. Voir Ampusiaté.

Ampeunāji, voir Ampeunāhi.

Ampiādieu [ãpyǟdyœ̨.. M, I, P, N], v. tr. — Attaquer en justice.

Ampiāte [ãpyät.. M, I, P, N, I, ãplāt F, ẽpyāt V], s. m. et f. — 1o Emplâtre. Ç’at come eune ~ sus ’n’ jambe de boūs, c’est comme un e. sur une jambe de bois (c’est comme un remède sans efficacité).

Ampiayeu [ãpyayœ̨ M, N, ãpyǫyę I, P, ãpyayi S, ẽpyǫye, -yœ V], v. tr. — 1o Employer. — 2o v. pron. Se donner de la peine V.

Ampiète [ãpyęc C, H, ãplęt F], s. f. — Emplette. Olè aus-amplètes, aller aux e. (aller acheter les habits de noce).

Ampioyè, voir Ampiayeu.

Ampogneu [ãpǫñœ̨.. M, I, P, N, apuñi F, S, ẽpuñe, -ñœ V], v. tr. — Empoigner.

Ampotè, Ampōter, voir Ampoūter.

Ampougni, voir Ampogneu.

Ampoukè, Ampourtai, Ampoutchè, voir Ampoūter.

Ampoūter [ãp(ū)tēi.. M, N, I, P, ãpurtaie F, ãpǫtę-ãputs̆ęi-ãpukęi S, ẽputyę-ẽputę V], v. tr. — Emporter. I promat tojos, mās austant an-n-ampoūte lo vant, il promet toujours, mais autant en emporte le vent. — Part. pass. : crotté. Tés botines sont ampoūtāyes (crottées).

Ampowtau, voir Ampawtau.

Ampoyeu [ãpǫyœ̨.. M, I, P, N], v. tr. — Garnir. Se dit des emblavures. Note bié s’ampoye brāmant, notre blé se garnit bien. S’emploie également d’un pré qui se garnit bien d’herbes, d’arbres chargés de branches ou de fruits. Eune sau ampoyāye, un saule chargé de branches.

Amprater, voir Ampreuter.

Ampreume [ãprœ̨m M, I, P, S], loc. adv. — Seulement, à présent, à la minute, il y a un instant. V’èriveūz ~, vous arrivez seulement (vous êtes en retard).

Ampreuter [ãprœ̨tēi.. M, I, N, ãprœ˛tēi-ãprẽtę̄i P, ãpratę.. S, ẽprẽtę V], v. tr. — Emprunter.

Amprihoner [ãpriγǫnēi.. M, I, P, N, S.., ãprizunai F], v. tr. — Emprisonner.

Amprinde [ãprẽt M], v. tr. — Allumer. Voir Ampanre.

Amprînses [ãprĩs.. gén.], s. f. pl. — Petits brins de bois qu'on allume à l’entrée du four pour voir clair avant d’enfourner.

Amprinter, voir Ampreuter.

Amprintow [ãprẽtǫw P], s. m. — Emprunteur.

Amprisounai, voir Amprihoner.