Acrous [akru M], adj. — Laid. ~ come lo pèché.
Acuvelaⁱ [aküvlaⁱ F], v. tr. — Entasser le linge dans la cuve à lessive. Voir Ankeuveler.
Acwintyi [äkwẽtyi S], v. tr. — Accoutumer. Voir Ècwintieu.
Ādance [ǟdãs.. M, I, P, F, N, ādyãs.. S, V], s. f. — Aide prolongée, soutenue. J’n’ā pwint d’~ d’més afants, je n’ai point d’a. de mes enfants.
Ādāwe, voir Āde.
Āde [ǟt.. M, I, P, F, ǟt-ǟdāw N, ǟt.. S, V], s. f. — Aide. Ç’at ’n bone ~ que ç guèhhon lè, c’est une bonne aide que ce garçon là. Dans M on dit aussi Ādiāwe.
Adé [ädēⁱ M, N, adye-ędye S, ędye V], s. m. — Adieu, au revoir.
Adeuraⁱ [adœ̨raⁱ F], v. tr. — Endurer. Voir Andeurieu.
Ādeuyerasse [ǟdœ̨yras M, N, ādęyrǫs I, P, ādīras.. S, ādīrǫs V], s. f. — Personne qui aide.
Ādiāwe, voir Āde.
Adié, voir Adé.
Ādieu [ǟdyœ̨ M, N, ādyę I, P, ādī F, ādji-ǟdyi S, ādye, -yœ V], v. tr. — Aider, secourir.
Adîncot [ädĩkǫ.. M, I, P, N], n. pr. — Adaincourt, vill. de l’arr. de Boulay.
Ādiou [ǟdyu.. M, I, P, N, ādǫw F, ǟdyu.. S, V], s. m. — Celui qui aide.
Ādīrasse, voir Ādeuyerasse.
Ādji, voir Ādieu.
Adofe [ädǫf.. M, I, P, N], n. pr. — Adolphe.
Adossaⁱ [adǫsaⁱ F], v. tr. — Cultiver un champ en dos d’âne. Voir Andossener.
Adourmeūr [adurmœ̄r F], s. m. — Flatteur. Voir Andreumou.
Adous [adu F], adj. — Endormi, engourdi. Se dit particulièrement de la jambe. J’ā la jambe adoūse, j’ai la jambe engourdie.
Ādow, voir Ādiou.
Adrassi [ädrasi S], v. tr. — Adresser. Voir Èdrassieu.
Ādre [ādr P], s. m. — Étendue de terre, emplacement d’un bâtiment.
Adreūt, Adrōt [adrœ̄-ädrō S], adj. — Adroit. Voir Èdreūt.
Afance [afãs M, N, F, S, ǫfãs I, P, V], s. f. — Enfance.
Afant [afã M, N, F, S, ǫfã I, P, V], s. m. — Enfant. I vyint ~, il devient e., il tombe en enfance. V’ateūz mout ~ d’vos chègriner anlè, vous êtes bien enfant (sot) de vous chagriner ainsi. Piats ~, piats maus, grands ~, grands maus, petits e., petits maux, grands e., grands maux. Quand’ l’~ at fāt, faut l’nūri, quand l’e. est fait, il faut le nourrir (quand on a fait une bêtise, il faut en subir les conséquences). Vaut mieus i-n-a. qu’i vé, i n’è m’ besan d’coūde, vaut mieux un e. qu’un veau, il n’a pas besoin de corde. Vaut mieus lèhhieu l’~ mochou que d’li rāyeu l’néz, vaut mieux laisser l’e. morveux que de lui arracher le nez (vaut mieux supporter un moindre mal que d’être obligé d’en souffrir un plus grand). — Quand’ trāh ofants v’nont ā monde dons lè mḗme s’mḗne, n-in-n-é înk dés trāhh qué moūrt, quand trois enfants viennent au monde la même semaine, il y en a un des trois qui meurt V.
Afantiyḗje [afãtiyēs̆ M, N, S, ǫfãtiyēs̆.. I, P, V, afãtiyas̆ F], s. m. — Enfantillage.
Afātri [äfātri S], adj. — Affamé. Voir Èfōtri.
Afètaⁱ [afętaⁱ F], v. tr. — Affubler. Voir Èfutieu.
Afèquot [afękǫ F], s. m. — Affiquet. Voir Èfiquot.
Āfeu [āfœ S], s. m. — Morceau de lard ou de viande pour faire la soupe. Voir Aufu.