Page:Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, œuvre complète, 1924.djvu/35

Cette page a été validée par deux contributeurs.
xv
Une consonne finale se prononce sourde à la fin du mot ou devant une consonne initiale sourde : don bwin fromḗje (prononcez fromḗche), lo fromḗje (prononcez fromḗche) qu’at bwin.
Le pluriel est indiqué par la consonne s qui ne se prononce pas.
L’apostrophe (’) placée après une consonne indique que cette consonne conserve son entière valeur ; dans d’autres cas, elle marque la suppression d’une voyelle.
Le signe — surmontant une voyelle ou une diphtongue indique que l’une et l’autre sont longues. Le même signe placé à la fin d’une phrase indique que l’exemple suivant appartient à un patois autre que le patois messin.
˘ surmontant une voyelle indique que celle-ci est brève.
~ indique qu’il faut suppléer le mot dont on vient de donner la signification.

Remarque. Ce système est employé dans la notation des exemples.



ii° Orthographe phonétique notée entre crochets [].


a correspond tantôt au son français de p a lle, tantôt au son français de p â te.
aⁱ est un a après lequel on entend résonner un yod.
ä se prononce comme a dans le mot anglais m a n
ã est une voyelle nasale (= français : ch an t) après laquelle on entend légèrement résonner un n vélaire, quand elle se trouve à la pause.
āᵒ marque un son intermédiaire entre a et o.
ȩ se prononce comme e dans just e ment.
ę = è français : p è re.
ęⁱ = è français après lequel on entend résonner un i.
ę̄ⁱ = è français long après lequel résonne un i.
e = é français : d é.
ē = é français long.
ēⁱ est un e fermé long après lequel on entend résonner un i.
équivaut à la nasale in dans v in.
ĩ est un i nasalisé, qui se prononce, à la pause, à peu près comme dans le mot allemand ging. Voir J. Callais, op. cit., 5—7.
o est un o fermé : chev au x.
ǫ est bref et ouvert : c o rps, cependant il incline très souvent vers l’o fermé.
ō est un o fermé long.
ōᵘ est un o fermé long après lequel résonne légèrement le son ou.
õ est un o nasal français (s on), après lequel, à la pause, on entend résonner un n vélaire. Voir J. Callais, op. cit., 5—7.
œ = eu français fermé : f eu.
œ̨ = eu français ouvert : chal eu r.