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Èparō [ęparō S], s. m. — Paroi. Voir Èpèreū.

Èpas [ępa S], adj. — Épais. Voir Pas.

Èpassieu (s’) [ępasyœ̨ M, N, ępǫsyę I, P, apasi-ępasi S, rępǫχi V], v. pron. — S’épaissir. L’ sirap s’èpassit, le sirop s’épaissit.

Èpassou [ępasu S], s. f. — Épaisseur. Voir Passou.

Èpaule [ępōl M, I, P, F, N, apāl-ępāl-ępāᵒl S, ępāl V], s. f. — Épaule. ~ de mouton, sorte de hanche pour équarrir le bois. J’ n’an-n-ā m’ pus sus eun ~ qu’ sus l’aute, je n’en ai pas plus sur une é. que sur l’autre (cela m’est indifférent).

Èpauri [ępōᵘri N, S, V], v. tr. — Appauvrir. Voir Èpoūri.

Èpayate [ępayat M, N, ępǫyǫt I, ępǫyǫt-ępuyǫt P], s. f. — Appui ; étançon ; étai ; accoudoir. Voir Payate.

Èpaye [ępäy M, ępay S], s. f. — Épée.

Èpayeu [ępayœ̨ M, N, ępǫyę I, P, apǫyi F], v. tr. — Appuyer ; étançonner.

Èpayou [ępayu M, N, ępǫyu I], s. m. — Appui.

Èpḗdi [ępēdi V], adj. — Interloqué ; qui ne sait où donner de la tête.

Èpènayeu (s’) [ępęnäyœ̨ M, N, ępęnayę I, P], v. pron. — S’apprêter, se préparer ; se bichonner. Èreūz-v’ byintoūt fāt d’v’ ~, aurez-vous bientôt fini de faire votre toilette ?

Èpèranti [ępęrãti M, I, P], adj. — Apparenté.

Èpèrcieūr [ępęrsyœ̄r M, I, N, apęrsœ̄r F], v. tr. — Apercevoir.

Èpèreū [ępęrœ̄ M, I, P, N, aparwa F, aparō-ęparō S, ępǫrǫ V], s. m. — Paroi ; cloison d’écurie. Voir Pèreū.

Èpèreūr [ępęrœ̄r M, I, P], v. intr. — Apparaître.

Èpèrfondir [ępęrfõdī(r) M, I, P, N, apęrfõdi F], v. tr. — Creuser, pénétrer.

Èpèrtenance [ępęrtȩnãs gén. (ępęrtenãs V)], s. f. — Propriété, chose possédée en propre.

Èpèrvenîn [ępęrvȩnĩ.. M, I, P, N], v. intr. — Parvenir.

Èpetau [ęptō M, I, ęptō-ǫpitō P, ǫpitā.. S], s. m. — Hôpital. Au bout l’ bout, l’ ~ at tolè, au bout le (du) bout, l’h. est là (quand on est à bout de ressources et qu’on devient malade, on peut toujours aller à l’h.).

Èpètè (s’) [ępętę.. S], v. pron. — S’efforcer.

Èpètriyeu [ępętriyœ̨.. M, I, P], v. tr. — Emmêler. Voir Ampèteurieu.

Èpeurnant [ępœ̨rnã M, I, P], adj. — Qui a des dispositions à apprendre.

Èpeurnḗje [ępœ̨rnēs̆.. M, I, P], s. m. — Apprentissage.

Èpeuyeu [ęp(œ̨)yœ̨.. M, I, P], v. tr. — 1o Épier. 2o Essayer d’atteindre.

Èpicieu [ępisyœ̨.. gén.], s. m. — Épicier.

Èpièçou [ępyęsu M, I, N, ępyęsǫw P], s. m. — Ravaudeur.

Èpiètir [ępyętī(r) M, I, P, N], v. tr. — Aplatir.

Èpieu [ępyœ̨ M], s. m. — Suggestion.

Èpîmponer, Èpimpounaⁱ (s’) [ępĩpǫnēⁱ.. gén. (ępẽpunaⁱ F)], v. pron. — S’habiller avec goût, avec élégance.

Èpinoche, Èpinoche [ępinas̆ M, N, ępinǫs̆ I, P], s. f. — Épinard.

Èpîncieu [ępĩsyœ̨.. gén.], v. tr. — Épincer ; tailler des pavés.

Èpite [ępit S], s. f. — Épître. Les épîtres et les évangiles sont des chansions qui se chantent aux noces, sur la mélodie de l’épître ou de l’évangile de la messe. Les È. sont ordinairement une histoire de loup qui mange d’autres animaux, une chèvre ou une oie généralement. Les évangiles sont une énumération de noms de villages avec leurs sobriquets. Voir Textes Patois, p. 335, etc.

Èpoltroner [ępǫltrǫnēⁱ.. M, I, P], v. intr. — S’affaisser, faiblir.