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devant soi, il faut le mettre de côté. Voir Cotié.

Coté [kǫtēⁱ M], s. m. — Rayon de miel.

Cotelate [kǫtlat M, N, kǫtlǫt I, P], s. f. — 1o Côtelette. 2o Favoris.

Cotelīre [kǫtlīr M, I, P, N], s. f. — Gaine du coutre.

Cotelote, voir Cotelate.

Coter [kǫtēⁱ.. gén.], v. intr. — Coûter. Quand’ lés mèrchands v’ dīhhent qu’is vandent è pris cotant, is guingnent lo dobe, quand les marchands vous disent qu’ils vendent à prix coûtant, ils gagnent le double. I n’ s’y cote, il ne s’y coûte (cela n’y fait rien, peu importe, c’est égal, c’est indifférent). Ryin n’ cote dans lè mauhon lè, rien ne coûte dans cette maison (rien n’est trop cher).

Coterat [kǫtra M], s. m. — Lange.

Coteure, voir Cotūre.

Cotieu [kǫtyœ̨.. M, I], s. m. — Côté. Voir Coté.

Cotièr’ (è) [kǫtyęr M, I, P], loc. adv. — À côté ; du côté de ; au long de. I n’y è si grand maleūr qu’i n’y èveusse i piat boneūr ~, il n’y a de si grand malheur qu’il (où il) n’y ait un petit bonheur à côté.

Cotier [kǫtye V], v. tr. — Décolleter les betteraves. ~ les tournipes (betteraves).

Cōtieu [kōᵘtyœ̨ N], v. tr. — Coudoyer. Voir Coūtieu.

Cotile [kǫtil M, I, N], n. pr. — Clotilde.

Cotion [kǫtyõ I, P, F, S, V], s. m. — Cotillon. Voir Cation.

Cotré [kǫtrēⁱ M, I, P, N, kǫtrēⁱ.. S, kotrę V], s. m. — Coude. Sés ~ pèssent au trèvés d’ sè kèmisoūle, ses coudes passent au travers de son veston. Voir Code.

Cotron [kǫtrõ M, N], s. m. — Jupe de dessus qui s’attache à la hauteur des côtes.

Cotumiḗremant [kǫtümyērmã M, I, P], adv. — Ordinairement.

Cotūre [kǫtǖr M, I, P, kǫtǖr-kotœ̨r N], s. f. — Couture.

Coū [kū M, I, P, kō-kū F, kū-kǫw N, kō-kǫw S, kō V], s. m. — Cou.

Cou [ku M, I, P, N, S], s. m. — Pierre à aiguiser la faux ; affiloir.

Cou [ku M, I], s. m. — Planche courbée qui se trouve sous la roue du moulin.

Coūcāde [kūkǟt M], s. f. — Cocarde.

Coūcate [kūkat M, kūkǫt I, P, kūkat-kōᵘkat N, kākat-kāᵒkat S, kākǫt V], s. f. — Bavarde, cancanière.

Couch {{corr|[[|[}}kus̆ F], adj. — Court. Voir Cohh.

Couchant [kus̆ã V], adj. — Qui s’écorche facilement. Voir Cohhant, Corchant.

Coūchat, voir Coūhhat.

Couchate [kus̆at M, N, S, kus̆ǫt I, P, V], s. f. — 1o Couchette. ~ de lieuve, gîte de lièvre. 2o Bois de lit.

Couche [kus̆.. gén.], s. f. — Couche, lit. Come an r’font sè ~, an s’ couchent, comme on fait son lit, on se couche.

Coūche [kūs̆ M, I, P], s. f. — Tranche. Voir Coūhhe.

Coūche [kūs̆ M, I, P], s. m. — Drainage. Voir Coūhhe.

Coūche [kūs̆ M, I, P], s. f. — Écorce. Voir Coūhhe.

Couchḗje [kus̆ēs̆.. gén.], s. m. — Couchage.

Couchenat [kus̆na S], s. m. — Petit cochon. Voir Cachenat.

Couchèsse [kus̆ęs V], s. f. — Écorchure. Voir Cohhèsse.

Coucheu, Couchi, Couchier [kus̆œ̨ M, N, kǫws̆ę I, P, kǫws̆i F, kus̆i S, kus̆ye, -yœ V], v. tr. — 1o Coucher, étendre. An sont pus longtams coucheus qu’ dreūts, on est plus longtemps couché que debout (on est plus longtemps mort que vivant).