Page:Yver - L Enfant de la balle.djvu/42

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

IV.

VIE CALME.

Si telle était la demeure du neveu, plus calme était celle de l’oncle. De bonne heure, Rosalie, sur l’ordre de son maître, était allée réveiller la fillette ; mais Jen n’avait pas attendu cet appel. Dans la voiture du montreur de chiens, on avait l’habitude de se lever en même temps que le soleil, dès qu’il envoyait ses rayons à travers les vitres étroites de la petite lucarne ; du reste, quand le soleil eût manqué à cet appel, les animaux s’en seraient acquittés ; les bonnes bêtes, dès l’aurore, commençaient à réclamer le souper du matin, et le vacarme des aboiements eût triomphé du dormeur le plus