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ment qui allait rapprocher de lui son neveu, et le félicita de son acquisition. On fit de beaux projets pour les vacances le châlet était grand, on pourrait recevoir M. Patrice et sa fille ; et la petite s’amuserait avec Joseph, son ami depuis l’année précédente.

Mme Jean rayonnait lorsqu’à son retour son mari lui conta cela.

— Quelle bonne idée j’ai eue ! se disait-elle, non oncle sera charmé de l’hospitalité que nous lui offrirons ; peut-être se prendra-t-il d’affection pour Joseph, au point que notre fils partagera la faveur de l’Anglaise.

Et comme, devant ces calculs, M. Jean levait dédaigneusement les épaules, elle reprenait :

— Mais, mon ami, il y va de l’avenir de Joseph !