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III

LA LOI WARTZ

Cinq heures sonnaient le même soir, quand Wartz sortit. Il n’avait pas suivi le docteur à la séance de l’après-midi à la Délégation.

— J’ai à faire, avait-il dit ; et cependant il était resté trois heures dans son cabinet sans toucher une plume ni un livre.

Mais comme si un travail secret l’avait bouleversé, il avait la mine défaite, et dans son visage bilieux, ses yeux bleus, plus clairs, possédaient un magnétisme indéfinissable.

Une des plus fortes gelées de cet hiver-là commençait ; au dehors, on voyait l’eau courante des ruisseaux se figer lentement. Wartz s’enfouit le visage dans la fourrure du pardessus ; le bord