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Un froid coulait en elle, et elle se réfugiait dans le souvenir de son mari, comme un être transi court à la maison tiède.

Saltzen continuait de parler, et elle, d’écouter sans entendre. Elle surprit seulement sa pensée au moment où il disait :

— Il vous laisse seule, et vous en êtes triste, je le vois, mais vous devez lui pardonner.

— Oh ! tout, tout ! s’écria-t-elle, je lui pardonnerai tout.

Et Saltzen la trouvait étrange, humble, timide et fuyante.