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Il me pleurera beaucoup, et, s’il perdait son emploi, il serait tout à fait malheureux. Voudriez-vous le supporter pendant le reste de sa vie, même s’il est de mauvaise humeur et fait des objections absurdes, et s’il est jaloux de tout ce qui n’est pas moi ?…

— Oui, oui ! s’il faut…

— Merci ! Puis il y a Coombe-Prior. Je paye Wellwood de ma poche : voulez-vous continuer aussi, en attendant qu’il puisse avoir ce poste après le vieux ministre ? Et l’école à bâtir, qui n’est pas encore terminée, ainsi que les jardins pour les pauvres, que je voulais faire avec le reste du terrain ! Mais vous ferez cela mieux que moi. Vous souvenez-vous aussi que, quand vous allâtes à Redclyffe, l’an passé, — Philippe frémit — vous dîtes à Markham que cette petite pelouse, devant la grille de Sally, devrait être enfermée dans le parc ? Je voudrais bien qu’on ne le fît pas ; car les villageois n’ont pas d’autre pâturage pour leurs vaches et leurs ânes. Laissez-les aussi venir à l’église par le sentier du parc : cela épargne bien des pas aux vieillards. Merci. Pour ce qui est du reste, je suis bien aise de sentir que tout cela sera dans vos mains, si…

Ce mot consola un peu Philippe, mais n’avait pas le sens qu’il lui attribuait. Il supposait que Walter faisait allusion à la possibilité de sa guérison, tandis qu’il pensait au cas où Amable deviendrait mère d’un fils.

— Amy a une liste de vieillards qui reçoivent une petite pension toutes les semaines, ou qui ne payent