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point où est arrivé le débat, tout lecteur impartial peut prononcer en dernier ressort.

Après cette digression pénible, dont le soin de ma propre considération ne me permettait pas de m’affranchir, je reviens à la présente publication. J’ai peu de chose à dire du Si-yu-ki et des travaux dont il doit être l’objet de ma part, parce que j’ai déjà fait connaître, dans la préface de mon premier volume, 1° l’état de la question relative aux relations des voyageurs bouddhistes ; 2° le système que j’ai imaginé moi-même et mis en usage le premier, tant pour la transcription correcte des mots indiens exprimés phonétiquement, que pour la restitution de ceux qui n’étaient donnés qu’en chinois ; 3° l’itinéraire complet du voyageur, et, 4° enfin, les divers ouvrages et mémoires composés en chinois, qu’en 1853 je me proposais de publier, mais qui, par suite de l’agrandissement de mon cadre, seront suivis d’autres documents, et, peut-être, d’autres relations, que j’espère recevoir de la Chine au premier jour.

Afin de donner à la Carte de l’Asie centrale et de l’Inde toute l’utilité quelle doit avoir pour l’intelligence de l’ouvrage, et d’éclaircir les points difficiles que peut présenter l’itinéraire de Hiouen-thsang, M. Vivien de Saint-Martin (lauréat de l’Académie des Inscriptions et Belles-lettres) a com-