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fermait sa biographie et le résumé de son voyage, augmenté d’une multitude d’épisodes et d’événements personnels, ainsi que de détails littéraires, neufs et pleins d’intérêt, qui manquaient dans le Si-yu-ki. Je pensai que si je commençais par l’ouvrage principal, renfermant la relation complète, je ne pourrais plus eu donner ensuite l’abrégé, qui, d’ailleurs, me semblait plus animé et plus attachant que la rédaction grave et sévère du Si-yu-ki, où, chose étrange, on ne voit apparaître qu’une seule fois la grande et imposante figure du voyageur. J’adoptai, en conséquence, pour inaugurer mon entreprise, l’ouvrage composé par Hoeï-li et complété par Tsong-yun, lesquels avaient été tous deux les disciples, et, plus tard, les collaborateurs de Houen-thsang, et je le publiai, en avril 1853, sous le titre de : Histoire de la vie de Hiouen-thsang et de ses voyages dans l’Inde, entre les années 629 et 645, etc.[1]. C’est la tête de la collection commencée, et à laquelle je donne, à partir d’aujourd’hui, un titre général qui en indique nettement l’objet et la portée. Le Si-yu-ki, dont j’offre aux lecteurs huit livres sur douze, en formera les deuxième et troisième volumes. J’ai même l’intention de le compléter par un qua-

  1. Un volume in-8o de lxxxv et 472 pages. À Paris, chez B. Duprat, n° 7, rue du Cloître-Saint-Benoît, et chez A. Durand, n° 7, rue des Grès.