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VOYAGES DES PÈLERINS BOUDDHISTES.

ROYAUME DE K’IO-POU-TA-NA.

(KAPÔTANA ?)

Le royaume de K’io-pou-ta-na (Kapôtana ?) a de quatorze à quinze cents li de tour ; il est allongé de l’est à l’ouest, et resserré du sud au nord. Sous le rapport des propriétés du sol et des mœurs, il ressemble au royaume de Sa-mo-kien (Samarkand).

En partant de ce royaume, il fit environ trois cents li à l’ouest, et arriva au royaume de K’iu-choang-ni-kia (Kouçannika ?)[1].

ROYAUME DE K’IU-CHOANG-NI-KIA.

(KOUÇANNIKA ?)

Le royaume de K’iu-choang-ni-kia (Kouçannika ?) a de quatorze à quinze cents li de tour ; il est resserré de l’est à l’ouest et allongé du sud au nord. Sous le rapport des produits du sol et des mœurs, il ressemble au royaume de Sa-mo-kien (Samarkand).

Quand on a quitté ce royaume, à une distance d’environ deux cents li à l’ouest, on arrive au royaume de Ho-han[2].

ROYAUME DE HO-HAN.

Le royaume de Ho-han (Gahan ?) a environ mille li

  1. En chinois, Ho-koue. Littéralement « quel royaume ? ».
  2. En chinois, Tong-’an « le repos de l'Orient ». Klaproth lit Gahan.