morceaux choisis de Diodore et d’Appien, et quelques courts — byzantins ;
L (Parisinus Coislinianus 317) du milieu du xve siècle (pour les Helléniques). Il contient l’Histoire de Thucydide et les Helléniques ; les feuillets de la fin, depuis Hell. VII, 1, 21, manquent ;
H (Britannicus add. 5110) du xive, collationné pour la première fois en 1906 par Marchant. Le copiste de ce manuscrit a eu la chance de rencontrer un manuscrit de l’autre famille, d’après lequel il a complété les lacunes du début du livre V.
Les autres manuscrits dérivent, eux aussi, d’une origine commune. Ils ont tous, en V, 3, 18, une courte lacune qui tient au fait que le copiste du manuscrit dont ils dérivent avait sauté des mots ἀντέξη ἀυτῷ à αὐτῶν ἔφθειρε. Ils ont en général plus de fautes et moins de bonnes leçons que ceux de la première famille. A ce groupe appartiennent :
U (Urbinas 117) dont M. Hude a fait une collation toute récente. Il l’avait daté du xive-xve siècle. Stevenson (d’après C. Stornajolo, Codices Urbinates, p. 189) avait pensé que la partie de ce manuscrit qui contient les Helléniques serait de la main de Démétrius Triclinius, donc du début du xive siècle ou même de la fin du xiiie. M. A. Dain veut bien me dire qu’il n’en est rien et que cette partie du manuscrit doit être datée du troisième quart du xve siècle ;
C (Parisinus 2080) du milieu du xve siècle, portant la marque de propriétaire de Janus Lascaris, qui contient, outre les Helléniques, le traité de Plutarque περὶ παίδων et des extraits de Diodore et d’Appien ;
F (Perizonianus Lugduno-Balavus 6) du xve siècle qui contient les Helléniques, et l’Expédition d’Alexandre d’Arrien ;
N (Neapolitanus XXII 1) dont l’existence a été signalée pour a première fois en 1892 par G. Jorio, qui en a fait la recension[1] ;
E (Parisinus 1739) du 3e tiers du xve siècle ;
A (Parisinus 1793) écrit aux environs de 1535, par Jean
- ↑ G. Jorio, Codici ignor. nelle Bibl. di Napoli, Leipzig 1892.
