Page:Wylm - L'Amant de la momie, paru dans Le Matin, 24-10-1912 au 06-12-1912.djvu/170

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le lendemain de la discussion, à sept heures du soir, la momie boudait encore et avait repris ses gémissements, dès que l’ombre était venue. Cela irritait Rogers, qui avait inutilement supplié Nefert-thi de se montrer, de causer avec lui et d’entendre raison.

L’Égyptienne s’obstinant dans sa rigueur, avait refusé d’apparaître et s’était conduite exactement comme une enfant gâtée aux caprices de laquelle on résiste.

À sept heures et demie, Rogers partit pour aller au dîner de famille que le Rev. Amos Dermott donnait en son honneur. Il était préoccupé, pensait uniquement à Nefert-thi, et se reprochait d’avoir tenu bon. De tristes pressentiments roulaient leurs nuages noirs dans son esprit inquiet. Hélas ! ils étaient semblables aux lourds cumulus qui annoncent l’ouragan prochain.

Mrs. Rogers accueillait son fils comme si elle eût oublié les paroles sévères qu’elle lui avait naguère adressées. Le Rev. Amos Der-