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Transatlantique française, nous ramène à la terre d’Amérique. Nous prenons le train pour Montréal, la dernière étape.
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Après une envolée de neuf mois, exactement jour
pour jour, comme des pigeons voyageurs, le cou tendu,
tirant de l’aile, nous rentrons au colombier pour jouir
d’un repos bien mérité, pour vivre du souvenir de toutes
les belles choses que nous avons vues dans notre course
à travers le monde, si petit et si grand ! en attendant —
Deo juvante — de partir encore pour d’autres cieux, avant
d’entreprendre le grand voyage d’où l’on ne revient pas.
Home, sweet home.
FIN
Dimanche, 3 juillet 1921