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posta le bon muffle. À son âge, Laïs, Thaïs, Phryné et Sapho étaient morts.

— Mortes, si ça ne te fait rien.

— Non ; Sapho, c’était un môssieur.

Cependant, Lauban s’avouait, en son for, qu’il eût sans dégoût, partagé la couche de cette quadragénaire si constellée, quand ce fragment de dialogue lui fit dresser, en attendant mieux, l’oreille :

— Elle a encore de la branche, constatait Smiley, équitable.

— Oui, confirmait Paul Héon, de la branche cadette.

Bas, à l’oreille de Maugis, Lauban s’enquit :

— Pourquoi dit-il « de la branche cadette », le petit Héon ?

— Ah çà ! tu es bouché, ce soir, émeritiquement ! Le petit Héon lance tout simplement un « mot » — c’est mon élève, le petit Héon, et il fréquente, chez Willy, en outre — un mot que j’ai, d’ailleurs, imprimé, il y a belle lurette…

— Je ne comprends pas ce que la branche cadette.