Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/61

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et, bien que Gabrielle s’efforçât de le retenir, Lauban se retira brusquement, les lèvres et les narines pincées.

— Va chez Maugis, lui cria Smiley. Tu sais bien, rue de Courcelles, 93, au cinquième… Maugis se rasait avec nous chez Lernould : il sera donc aussi vraisemblable que l’affaire en question se passe avec lui qu’avec moi. Et tu entendras ce qu’il te dira, Maugis !… Qui sait ? peut-être sera-t-il plus persuasif que moi, et te fera-t-il changer de projet. C’est la grâce que je te souhaite.

Smiley crut percevoir, venu de l’antichambre à travers la salle à manger, un vague : « Zut ! » mais Gabrielle (moins bien réveillée que Smiley, il est vrai) affirma qu’il se trompait.

— Je te jure, Jim, que ce n’est pas « zut ! » qu’il a dit ; il a fait rouler les r… Mon Dieu ! pourvu qu’il ne soit pas fâché !

— Pas à craindre… Si, pendant qu’il va canuler Maugis, nous essayions de nous rendormir ?

De la rue Jacob, Maurice Lauban se rendit rue de Courcelles, 93, au cinquième,