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c’est un appareil médical. Allons ! déboutonne ton grimpant, tu vas voir.

— Le fait est, monsieur Lauban… exhorte M. Beigdebez.

Maurice gronde de colère, tellement furieux qu’il n’ose pas ouvrir la bouche. S’il l’ouvrait, un geyser d’invectives en giclerait certainement, et il ne veut pas injurier Trou-de-balle à qui il vient soutirer des argents. Rageant à froid, il baisse la tête.

— T’as l’air d’avoir peur qu’on te fasse une opération, insiste Renard en agitant la ceinture. Regarde-le donc, l’appareil : il n’a pas l’aspect bien terrible. Hé, il est commode, agréable à porter… et, avec ça, prr ! prr !…, tant qu’on veut. Je ne te le cache pas… eh bien, moi… eh bien, oui… deux fois par semaine. Même, je te dirais d’en demander des nouvelles à ma femme, si elle n’était pas ta sœur. »

— Quant à ça… atteste M. Beigdebez,

(Un petit silence).

— Tu le rabats, ton grimpant ? invite encore Trou-de-balle.

Tout, d’un coup le geyser éclate :