passent, ça produira tout de suite presque cinq francs. S’il faut savoir faire courir l’argent, il faut aussi savoir le gagner : Ah ! mais ! — Cocher, 26, rue Drouot.
La voiture roule, puis ne roule plus. Qu’est-ce qu’il y a ? Maurice inspecte. Il se trouve à la porte du Figaro. Il palpe le nœud de sa cravate, aujourd’hui fleurdelysée, passe sa langue sur ses lèvres, lisse ses sourcils, saute sur le trottoir et entre avec un dandinement de m’as-tu-lu qui apporte un chef-d’œuvre. Il n’a pas aperçu Maugis qui s’avance sur le trottoir opposé. En revanche, Maugis, de ses gros yeux de locomotive, l’a vu.
Très chargé, Maugis : d’abord de son vaste et illustre bords-plats, ensuite d’un ulster formidablement étoffé, enfin d’une serviette noire, enceinte de livres, de journaux, de lettres et de quatre ou cinq romans inédits. Où fourrer tout ça ? Dame ! il cherche un fiacre. Celui de Lauban arrive bien, et il s’y installe. Il allume une cigarette, mais, vite, il la rejette se rappelant qu’il ne fume plus. Bientôt, il s’impatiente :