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Et elle y alla d’un poème de Vigny ou d’Hugo — l’Histoire n’a point retenu ce détail — ou de l’orang Tailhade, peut-être.

Les Purs applaudirent avec parcimonie. Mais, par esprit d’opposition, le quatuor Maugis-Lauban-Smiley-Paul Héon battit des paumes à tout rompre.

— Claquons serré ! F… ons-leur en du serrement du jeu de paumes !

Gaëtane leur sourit :

Alors, s’approchant du Mongol :

— Demandez donc à Maurice Lauban de nous « envoyer » de ses vers, suggéra Smiley. Ils sont beaux, et il les dit bien.

— Mais très volontiers, fit Lernould.

Et, prié de prendre sa lyre, Lauban psalmodia :

À la lune.

Tout à coup, un bruit de satin froissé, de corset qui craque ; la vieille mère von Arsch s’épanouissait. Elle espérait quelque chose d’obscène.

Or, dans les vers de Lauban, il pleure des chevaliers, des pages, des infantes, des nuages et des jets d’eau. Ce n’est pas pour