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— Le temps coula. J’eus douze ans, et une chambre pour moi tout seul, comme un homme, une chambre où, le dimanche matin, Savonnette m’apportait mon chocolat au lit. Une fois, je la pinçai au bras, une autre fois à l’épaule : elle


Savonnette m’emmenait vers le Pré-Catelan.


ne sourcilla pas. Enhardi, la troisième fois je me levai et, avec une décision au-dessus de mon âge — je le dis avec une juste fierté — je glissai ma main, ma petite