Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/141

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ils se transportèrent à pas rythmiques dans le cabinet de toilette.

Là resplendissait — argent massif illustré de ces ciselures mythologiques — le célèbre Turenne, ce somptueux coursier intime dont, maintes fois, les échos des petits journaux potiniers célébrèrent la magnificence. Un fol orgueil


Tu m’aimeras ? répéta-t-elle.


envahit le poète à sentir les mythologies s’imprimer dans la peau de ses cuisses et cet orgueil devint incommensurable quand il songea que, sans aucun doute, le prince Jean

Trois fois sacré par Dieu, l’amour et la victoire,


le prince Jean s’était assis là, dans la même attitude, dans le même costume et pour les mêmes raisons. Le prince Jean parlait-il au