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vres bâtiments qui restent ; nous pouvons toujours construire ailleurs ; et il est inutile de nous inquiéter pour le développement de travaux agréables en ce genre, car il y a toujours place pour de plus en plus de travail dans une construction nouvelle, même sans la rendre prétentieuse. Par exemple, être à l’aise dans la maison est pour moi si délicieux que pour cela je sacrifierais presque l’espace libre. Puis, bien entendu, il y a l’ornementation qui, nous devons tous en convenir, peut facilement être exagérée dans de simples demeures, mais ne peut guère l’être dans des salles de réunions, des marchés, etc. Je dois vous avouer, pourtant, que mon arrière-grand-père me dit quelquefois que je suis un peu timbré sur ce sujet de la belle construction ; mais vraiment je crois que les énergies humaines doivent surtout servir à ces sortes de travaux ; car je ne vois pas de limite à ce genre de travail, comme j’en vois à beaucoup d’autres.