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III

LE DISCIPLE


Quand Narcisse mourut, la mare de ses délices se changea d’une coupe d’eaux douces en une coupe de larmes salées et les Oréades vinrent, en pleurant, à travers le bois, chanter près de la mare et la consoler.

Et quand elles virent que la mare s’était, de coupe d’eaux douces, transformée en coupe de larmes salées, elles relâchèrent les boucles vertes de leurs cheveux et crièrent à la mare.

Elles disaient :